Refonte du site web banque privée

Notre client a souhaité refondre son site web, avec une approche différente de l’existant. Il nous a fallu retravaillé la stratégie de présentation des expertises avec une approche client centric. L’objectif : mettre au coeur de son site, le projet d’investissement avant le catalogue des produits.

3 étapes pour bien choisir son outil RFP

3 étapes pour bien choisir son outil RFP par Némésis Theveneau Vous êtes intrigué(e) par les outils d’automatisation de questionnaires types RFP et vous vous demandez certainement par où commencer ? Nous vous proposons ci-dessous quelques pistes de réflexion basées sur notre expérience auprès de nos clients.  01.DÉFINISSEZ D’OÙ VOUS PARTEZ La première étape consiste à faire le bilan et dresser votre état des lieux. L’objectif est d’identifier vos points forts, ce que vous souhaitez : Conserver ce qui fonctionne actuellement pour vous et répond à vos besoins. Faire disparaître ce qui vous fait perdre du temps, créer des tensions etc. Améliorer ce qui fonctionne et pourrait être optimisé. Introduire des fonctionnalités que vous ne pourriez pas atteindre avec un mode manuel, et ce notamment grâce à l’automatisation et la digitalisation. 02.CLARIFIEZ OÙ VOUS SOUHAITEZ ALLER Vous pourrez ensuite dessinez votre processus actuel et votre processus cible souhaité, afin de vous donner une idée des fonctionnalités cœurs que l’outil que vous choisirez devra proposer. Nous vous invitons à dresser la liste de vos souhaits, ce que vous voudriez pouvoir faire avec cet outil, par exemple : Centraliser tous vos contenus standards sur tous vos fonds et mandats, que ce soit des textes, des images, des tableaux, des PDF. Classifier vos contenus et les taguer par équipes, typologies (ESG, Risque, marketing etc.) Définir des modèles standards de questionnaires, pour chacune de vos DDQ les plus demandées. Identifier les potentiels doublons de contenus et vous aider à les gérer. Suivre l’avancement détaillé de vos RFP en un coup d’œil, savoir quelles questions sont validées, à démarrer, en cours etc. 03.EXPLOREZ LE MARCHÉ Armé(e) de ce que vous savez et souhaitez faire, vous êtes prêt(e) à rechercher les outils existants et interroger les éditeurs sur leur capacité à répondre à vos besoins. Vous pouvez réaliser un benchmark ou les interroger directement. La plupart des acteurs du marché vous proposeront des démonstrations personnalisées de leur solution en se basant sur vos demandes et les éléments que vous aurez collectés dans les étapes précédentes. Chez FinDiT Consulting, nous avons déjà établi des relations avec les éditeurs de solutions d’automatisation des RFP et saurons vous accompagner dans ce processus de choix jusqu’à l’implémentation de l’outil. ces articles peuvent vous intéresser Stratégie web Solutions digitales Data & IA Accompagnement des métiers Comment définir les workflows et cycles de vie des contenus ? 27/05/2024 3 conseils pour maintenir une librairie utile, active et à jour 27/05/2024 Comment organiser votre librairie de contenus ? 27/05/2024 voir plus d’actualités

Pourquoi automatiser le processus de réponse aux RFP ?

Pourquoi automatiser le processus de réponse aux RFP ? par Némésis Theveneau Vous avez l’habitude de répondre à des RFP, pour vos clients ou prospects ? Ce scénario vous semblera donc familier : Vous recevez un RFP. Vous le qualifiez afin de déterminer si vous êtes en capacité d’y répondre et avez une chance de l’emporter. Vous communiquez auprès des contributeurs afin de leur annoncer la date cible et éventuellement les parties qui les concernent. Avant de diffuser, se pose la sempiternelle question : « n’ai je pas déjà reçu un RFP similaire, auquel j’ai répondu…. Mais où l’ai je donc enregistré !! ». Vous créez une première version de travail, à partir de composites de réponses précédentes péniblement retrouvées, vous la partagez par email au principaux contributeurs. Ainsi commence son voyage, d’une boîte mail à la suivante. Et c’est à partir de ce moment là que le contrôle vous échappe. Tout commence à se compliquer : le suivi et la consolidation de tous les retours demandent un temps et une énergie incroyable, la date cible du client ou prospect approche, il vous manque des retours, la mise en page est un calvaire, chacun utilise sa police, bref. Les derniers jours avant de rendre votre réponse vous plongent dans le stress et vous avez à peine le temps de récupérer que le suivant arrive. Et le cycle se répète ainsi toute l’année ! Et c’est donc la raison pour laquelle l’automatisation est là pour vous aider. Bien sûr, vous devez garder en tête qu’un outil ne sera toujours que cela et ne vous sauvera pas d’un coup de baguette magique. En revanche, il vous aidera à  : Vous organiser, grâce à la création d’une librairie de contenus standards, à laquelle vous pourrez associer des workflows de mise à jour & validation de contenus périodiques.  Collaborer efficacement, en mettant en œuvre des workflows semi-automatisés, qui vous permettront de travailler simultanément sur une même version d’un document, suivre et gérer  l’avancement, relancer les contributeurs & validateurs. Analyser vos performances et votre rendement, les RFP que vous avez le plus de chance de remportez, le temps passé par contributeur etc. (et ce, grâce à des tableaux de bords personnalisables).  Simplifier la mise en conformité, grâce à des pistes d’audit détaillées qui permettent de retracer qui a fait quoi quand, bien plus simplement que les modes de suivis et commentaires proposés par les suites documents, type Office ou Google.  Améliorer la qualité, vis-à-vis de vos contributeurs internes et de vos clients et prospects, grâce à l’utilisation de modèles standards, de mises en page automatiques ou encore de fonctionnalités d’exports au format client/prospect. Gagner en temps & efficacité, globalement grâce à l’automatisation et la simplification de vos processus, vous permettant par exemple, de gérer un plus grand volume de RFP/DDQ.  ces articles peuvent vous intéresser Stratégie web Solutions digitales Data & IA Accompagnement des métiers Comment définir les workflows et cycles de vie des contenus ? 27/05/2024 3 conseils pour maintenir une librairie utile, active et à jour 27/05/2024 Comment organiser votre librairie de contenus ? 27/05/2024 voir plus d’actualités

Le futur c’est maintenant

Le futur c’est maintenant Des entreprises qui s’adaptent rapidement La théorie de l’efficience des marchés financiers postule que le prix observé reflète à chaque instant toute l’information disponible, ainsi, dans un monde à attentes rationnelles, les marchés sont efficients ; toute nouvelle information donne lieu à sa transmission par le canal des prix. Les études empiriques valident un niveau d’efficience au moins semi-fort et confirment « l’absence de profits anormaux systématiques, même parmi les gestionnaires professionnels censés représenter les agents les mieux informés en temps réel » indiquent Roland Gillet et Ariane Szafarz en 2004. Une étude de trois chercheurs américains, reprise dans le quotidien Les Echos, montre que l’analyse dynamiques des textes figurant dans les publications trimestrielles ou annuelles des entreprises côtées est un prédicteur des performances boursières à venir. Des changements lexicaux dans les commentaires des dirigeants, mêmes mineurs, peuvent être annonciateurs de mauvaises nouvelles. Ces trois chercheurs ont effectué une revue complète des rapports trimestrielles et annuels fournis par des entreprises américaines de 1995 à 2004 auprès de la SEC. Ils constatent que si des changements sont effectués dans leur construction et le langage (le champs lexical) utilisé alors ils impactent les rendements futurs du titre. Un portefeuille qui aurait pris des positions vendeuses sur les rapports présentant des changements et aurait acheté des positions longues sur les seuls émetteurs présentant des rapports « comparables » présenterait une surperformance annualisée de 22% (188% sur la période complète) ! Les changements ou communications revues portent sur les contributions des CEO et CFO ainsi que les sections relatives aux facteurs de risques tels que disponible pour le reporting légal 10-Ks. Mais le plus important, ou déconcertant, est que ces écrits, portant parfois sur les litiges en cours, ont une capacité prédictive de l’évolution à moyen terme du cours boursier de l’émetteur mais ne sont pas détectées par les investisseurs. Non seulement les émetteurs ne se contentent pas de mentionner les risques déjà connus des investisseurs mais ils fournissent également des informations sur les nouveaux. Or ces changements ne sont que graduellement intégrés dans les cours uniquement lorsqu’ils se matérialisent. Autrement dit « Les entreprises fournissent aux investisseurs des informations importantes, que les investisseurs ne remarquent pas ».   A leur décharge, reprend un journaliste du Wall Street journal sur cette même étude, « Les rapports annuels sont volumineux et grossissent. L’économiste Bill McDonald de l’Université de Notre Dame constate que la moyenne de 10 K déposée l’année dernière pesait plus de 26 000 mots, soit près de trois fois plus qu’il y a 20 ans. C’est l’équivalent du texte d’environ 10 pages complètes du Wall Street Journal, mais environ 100 fois plus terne. » Ainsi même si les analystes essaient de suivre en temps réel ces publications officielles, force est de constater qu’ils n’ont pas la capacité à ingérer la volumétrie croissante et l’aptitude prédictive que tire un logiciel de l’analyse de l’évolution du champ lexical et de la fréquence des mots utilisés. Toutefois, ce recours par les fournisseurs de données d’outil de recherche automatique avec de mots-clés prédéfinis peut entrainer un risque de méprise sur le sens à donner au texte avec un impact d’image erroné pour l’émetteur souligne une publication récente de la Deutsche Bank mais ajoute que si un humain peut facilement comprendre le contexte il ne peut pas lire un million de rapports…. Polarisé cette fois sur les rapports ESG que se doivent de publier les entreprises, les chercheurs identifient une opportunité à utiliser le Big Data et l’apprentissage automatique. L’apprentissage automatique génère des matrices de matérialité basées sur les données, qui surpassent les recherches par mots clés. Leur analyse porte sur 100 000 articles d’information financière dont seul deux pour cent seulement portent sur des problématiques ESG. Une fois surmonté le problème de sélection de la rubrique délivrant l’information pertinente, sa lecture peut s’avérer fastidieuse. En effet, bien que les litiges et la réglementation comptent parmi les plus gros risques auxquels une entreprise est confrontée, un investisseur doit en moyenne lire les trois quarts de son rapport sur les « facteurs de risque » avant de les mentionner. Toujours selon eux, un cours boursier réagira aux nouveaux risques impliquant les mots « différends », « arbitrage » et « demandeur ». Pourtant, il existe un groupe de mots beaucoup plus vaste qui, même dans ce contexte, semble être négligé par les investisseurs. Ceux-ci incluent, « rupture », « divergences », et « mal juger ». De même, de nombreux investisseurs sont sceptiques sur les motivations d’une entreprise de publier des rapports de développement durable. Ils craignent que certains rapports ESG délivrent un discours écolo-compatibles, rédigés par le service du marketing d’une entreprise conçues uniquement pour améliorer la réputation de l’entreprise sans renforcer la responsabilité des investisseurs. La quantité croissante d’informations a permis à certaines entreprises de jouer avec le système de notation en publiant davantage de métriques, quelle que soit leur qualité. Dans ces cas-là, l’objectif est d’influencer la perception des investisseurs à l’égard de la transparence des entreprises. Force est de constater que les entreprises les plus « verbeuses » sortent gagnantes. Un outil de Big data permet, concluentils, de réconcilier la relation entre le déclaratif d’une entreprise et sa performance future, effective, en matière de développement durable. En l’occurrence par l’identification de cinq différents champs lexicaux (empreinte, atténuation, adaptation, surveillance et risques) et de mots-clés associés témoignant d’un engagement en faveur de la décarbonisation on éviterait ainsi le risque de greenwashing. Quelles conclusions peuvent être tirées de ces études ? Tout d’abord, les investisseurs ne peuvent traiter toutes les informations délivrées par les entreprises. Avec de plus en plus de données disponibles, ils risquent de devenir des « grenouilles en ébullition »* ne réagissant pas au fil de l’eau. A la forte inflation du nombre de pages publiées, s’ajoute la pertinence des sources : une entreprise est bien souvent à l’origine de la majorité des écrits sur elle-même. Cependant, même si les services de communication financière de chaque entreprise veillent à délivrer des informations pro-domo, elles peuvent avoir du mal à comprendre les problématiques ou laisser involontairement, par des …